samedi 2 octobre 2010

Au milieu

Au milieu…


Au milieu, l’eau turquoise, une plume pour barque
Le canot dérive, les berges invisibles.
La plume sous la brise, l’amour sur le qui-vive,
Deux regards se croisent, la pluie fait clap clap clap.

Au milieu de l’essence, un mégot pour radeau
Le ciel durcit, intempéries dans les esprits
Le lac paraît petit, l’embarcation finie.
Peut-être la malchance, l’orage allume le bateau.


Au milieu du monde, passion et incompréhension
Sentiments naufragés, et facéties du temps
chavirent attachés, voyagent tels des amants.
Des gens, en ronde, aiment parce que c’est bon.


Au milieu de ma cervelle, une étincelle,
Allume mes espoirs de se revoir.
Deviens toujours comme l’onix, et sois ma soeur à jamais
Si l’amour est phénix, il meurt et renaît.

vendredi 1 octobre 2010

Inspiration aspirine

Mal aux cheveux, gueule de bois, la gueule de mon foie. Poignet douloureux. Cachet de boîte. Boîte à soûls. Etranges trous noirs, puits sans souvenirs, pluie sans sourire, rien de beau aujourd’hui, si ce n’est mon trench coat. Ma vie de papier est toute mouillée. Origami raplapla. Monogamie avec l’ennui, polygame des yeux, poly cames, les cieux. Lendemain déchantant et désenchanté. Encore un. Le jour me boude, jaloux de mes nuits. Je me Shéhérazade. Des centaines de nuit déjà. Dans mon compte, entre le miroir et l’étoile. Entre spéculations et considérations. Entre Narcisse et Icare. Tomber de haut ou pas. Au fond de la flotte quoi qu’il en soit.

Melusine

Femme qui vit, ma flamme sur le qui-vive, mon âme sur le quai file des oiseaux noirs aux grandes ailes sombres aux vinyles d’ailleurs, télé transportés électroniquement d’un rire à une toux. Lumières tamisées, gorge immense, bière belle gueule, et rhum température ambiante à venir, lèvres pulpeuses. Jeans serré, accent du bord du fleuve et des hivers froids, Chuchotements et explosions sonores de sa bouche, malade à tuer. Melissima mia melusina !